Quel déguisement de courge…bien fait pour ta pomme!
Grâce à un post de Dr.F qui renvoyait sur des créations originales vendues sur Etsy, j’ai gardé l’idée sensas dans le tiroir post-synaptique de Cerebello…jusqu’à aujourd’hui.
Il fallait que j’essaie de tricoter par moi-même, sans patron, une protection pour fruit, car …ils s’en ramassent des « tetchées »* mes fruits dans le sac à main! alors j’ai fait une courge:
Grosso-modo de tuto:
- monter 8 mailles, tricoter en rond.(pour celles qui n’aiment pas, on peut aussi le faire à plat)
- augm 1 mailles dans chaque maille = 16 mailles
- 1 tour en côte 1/1
- (augm. 1 maille intercalaire envers juste avant la maille endroit)3x, afin d’obtenir des côtes 1/4
- continuer tout droit sur plusieurs rangs de côtes 1/4
- ne plus tricoter en rond, mais en aller/retour sur quelques rangs avant de commencer les diminutions.
- diminuer une des 4 mailles envers, répéter jusqu’à n’avoir plus que des mailles en côte 1/1
- rabattre
Les boutons en forme de feuilles peuvent être fait en pâte Fimo. Attacher un brin vert sur l’un des bords.Pour fermer la « courge », il suffit d’enrouler ce brin en 8 autour des 2 boutons. Tada
Le résultat dépend de l’épaisseur de laine, de la taille du fruit que vous y glisserai. J’y ai une classique pomme Golden, mais c’est un peu grand, peut-être vais-je la feutrer (la courge, pas la pomme hein!)
Euh…et un déguisement de pomme pour les courges?? euh…oui c’est moi la courge, là;)
* mot d’origine suisse-alémanique qui veut dire « frappé, battu »
La prochaine fois je vous montrerai d’où vient ce reste de laine orangé: de mon pull frankenstein (c’est un pull balafré).
Pumpkin fancy dressing for apples
Sorry I couldn’t find a nice translation to the original title, there are too many wordplay, but if anyone got a good one?…
So you can read it as « Fancy dressing for pumpkin…good job for an apple » or « Fancy dressing for idiot…this is all what your face deserves »This being said, I roughly tried a tutorial for this.Knit in the round, or flat.
- C.O. 8 stitches
- make 1 in each st=16.
- Knit one round ribs 1/1
- make 1 (purl) before each K st, 3 times. This will make ribs 1/4.
- continue for several rows with ribs 1/4
- stop knitting in round and knit a couple of rows in back and forth before starting decrease.
- decrease one on the purl stitch from each rib 1/4, repeat until you get only 1/1 ribs.
- Cast off.
Result depends on yarn and fruit size.(maybe I’ll felt mine) Sew two leaf buttons and a green yarn on one side.To close the pumpkin tie the green yarn as an 8 around the buttons.Enjoy
And what about an apple fancy dress for pumpkins??
Next time I’ll show you where this self-striping orange yarn comes from (my frankenstein sweater)
Envies/besoin de rangement ??
Voilà déjà deux magazines que je vois aborder le sujet, et certes ça fait envie tous ces trucs mimi, mais au vu de la quantité de choses que j’ai à stocker, il me faudrait manger des omelettes pendant une année pour avoir assez de place pour tout stocker
Marie-Claire Idées (MCI)
de Fil en Aiguille (dFeA)
Bah oui, j’aimerais bien avoir ce genre de joli petit meuble avec ce genre de petits rangements (oui, un jour j’aurai mon atelier (définitif) qui passera d’Ali Barbare au palais des mille et une nuits…rendez-vous dans 3 5 10 ans), et des petites boîtes à ouvrage. Mais comme je fais toujours souvent dans la démesure, j’ai besoin de rangements en conséquence.Alors, commençons la visite le comparatif:
Pour les boîtes de rangement:
MCI:1 Lababla:0
les miennes sont plus grandes, solides et vite installées, mais moches.
Pour les aiguilles à tricoter:
MCI:1 Lababla:1 (ex aequo)
OK, j’ai besoin de 2 boîtes (mon kit Denise…photo à suivre… et ses extras n’entrent pas dans la boîte spéciale aiguilles de la Boissellerie du Hérisson), mais c’est étudié pour les transporter. D’ailleurs faut que je me fasse un sac à tricot sur mesure (oh…l’excuse!) et pourquoi pas un pincushion géant version aiguilles à tricoter.A suivre.
Pour l’atelier nomade:
dFeA:1 Lababla:1 (ex aequo)
celui de dFeA est joli et sympa pour aller au fond du jardin le cintre dans la valise ça le fait pas trop, le mien a déjà fait le tour du monde (nan mais!) Je l’ai réalisé tout exprès dans ce but et je me suis fait bien plaisir dans des techniques que je n’aurais probablement pas eu l’occassion de »replacer » ailleurs, dans un autre ouvrage…si c’était à refaire aujourd’hui, je ferais du boutis (j’adorerais faire du boutis, j’ai même acheté un kit en 2002 à Paris au salon créations et savoir faire, mais pour faire quoi??? un bavoir?? un énième napperon qui décore le fond de tiroir?!)
Vous en voyez le contenu actuel…au fait, c’est quoi ce truc tout en-haut à gauche? gros plan: Alors kézako??
Ah, et en voilà un autre de super-nomade, il me suit partout dans mes déplacements quotidiens, au fond de mon sac à main (à force de toujours avoir un nécessaire de couture, un couteau suisse et des pansements, on m’a parfois surnommé Mc Gyver..enfin, Mc Gyver c’était plutôt Duct-Tape):
les ciseaux sont normalement les mini-plastique qu’on trouve dans les nécessaires de voyage, celui-ci est un « Viking » ramené du Danemark
Pour les pique-aiguilles et autres pincushions:
dFeA:1 Lababla:1 (ex aequo)
En fouillant les strates paléolitricothique de ma grotte, j’ai retrouvé des pochettes à aiguilles que j’avais commencé il y a quelques années pour un concours de Marie-Claire Idées…que je n’ai jamais envoyé.
C’est un petit carnet dont les feuilles sont en feutrine.
Et un autre avec mon initiale et ma couleur préférée (bordeau) sur toile de lin ( je déteste la toile Aïda)
En voilà un autre que j’ai fait en mini- log cabin (cabane en rondins= bande de tissus concentriques) que j’ai offert à une ancienne collègue…c’est une idée cadeau petite, personnalisable et pratique
et bien d’autres ( le dernier est étudié pour entrer dans ma boîte d’éléphant):
Pour les patrons, grilles, modèles,etc…
dFeA:1 Lababla:1 (ex aequo)
A chaque rentrée scolaire, je rafle tous les trucs « Chipie » (broderies vite fait-bien fait, hi hi)
Pour la mercerie-farfouillis:
MCI:?? dFeA:?? Lababla:1 (je prêche pour ma grosse église-là)
j’avais commencé petit, et puis j’ai dû mettre les bouchées doubles. Et vive la Boissellerie! Mais MCI m’a quand même donnée une idée pour mon futur atelier pour le rangement bobines de fil à coudre…le même principe de branches, mais une vraie grande branche avec plein de ramifications pour mettre toutes mes bobines (euh…p’têt que c’est aussi super-ramasse-poussière, non?).
En conclusion: comme à l’école des fans…tout le monde a gagné!!
Geisha pacha
J’ai réalisé cette mama pacha geisha en 2 minutes (ou presque).
Lors de mon voyage de 3 semaines au Japon en 1993, j’ai reçu de la part d’amies scoutes de mon amie scoute (vous me suivez) un petit foulard ou plutôt mouchoir avec de jolies feuilles d’érable…japonais.
Je l’ai appris au fur et à mesure de mes visites, les hôtes offrent des cadeaux! super malaise car je n’avais rien à offrir de mon côté.Je ne m’étais surtout pas préparée à l’aspect socio-culturel… et j’avais déjà 5 semaines de voyage dans le sac à dos (Australie, Nouvelle-Zélande et Tahiti)
Bref, j’ai failli causé un incident diplomatique en faisant semblant de me moucher dedans… au Japon, on ne se mouche pas…du moins pas en public (je suppose que c’est comme si on se curait le pif à table, devant tout le monde ).
A mon retour au bercail parental, je ne savais trop que faire de ce mini-rien-du-tout-très-joli…alors j’ai tablé dans la déco: un bout de machin rembourré, avec un bout de truc pour simuler une chevelure…quelques perles de verre dans les cheveux (10 ans pour trouver quoi faire de ces perles!) et un brin de fil pour le faciès…et hop pseudo origami autour de cette mama pacha pour en faire une drôle de geisha.
PS: le napperon sur lequel elle repose est aussi un cadeau que j’ai reçu (de la mère ou la grand’mère de mon amie)…le verso est aussi splendide …tout ça remonte à bien avant cette mode japonisante qui gagne les marchés européens depuis 2-3 ans.
2PS: en attendant que je reprenne le fil de mes réalisations pour cause de reprise métro-bébé-boulot-bébé-dodo, vous aurez droit à quelques rétrospectives et réalisations avant blog… de quoi passer un bel été.
Potions magiques pour apprentie sorcière
c’est bien ce que pourrait inspirer ces couleurs, pourtant ça se mange…enfin pas avec le vinaigre que j’y ai ajouté (théoriquement si, mais ça doit pas être franchement bon).J’vous zésplique:
lors de mes nombreux surfs tricotesques, je suis tomber sur une histoire de boisson rafraîchissante version « cé tout du chimique » qu’on utilise pour colorer des fibres animales (laine ou soie).Ce truc est resté bien planqué au fond de ma mémoire, jusqu’à…hier.Une furieuse et irrésistible envie d’essayer, le déclic grâce a un post de Ninne qui renvoyait à ce blog-là. D’abord:
- j’adore, mais j’adôôôre essayer des nouveaux trucs (surtout si c’est de la création manuelle)
- j’aime me plonger à corps perdu dans le trou noir qui aspire toutes mes millions d’idées sur ce que je pourrais encore faire avec ça: pas possible de faire 2x la même chose, et on peut faire tellement de choses avec le résultat!
- c’est une méga parade à l’ennui que j’éprouve de tricoter des chaussettes…c’est la top-surprise de savoir comment ça va rendre une fois tricoté (je-me-réjouis-trop-beaucoup-tout-plein-de-la-mort-qui-tue)…euh vous le sentez bien mon enthousiasme là?
- c’est alimentaire mon cher Watson: pas de risque toxique.
Et ensuite ça m’a permis de recycler des laines que je ne vais probablement jamais utiliser: laine de bébé rose et jaune pâle (no comment).
Bref, y a plein de sites qui expliquent comment, quoi, qui, combien…alors je vous montre juste mes déboires et victoires.J’ai utilisé ces instructions-là. (si ça vous intéresse d’en faire et que vous y pigez que puic à l’angliche…laissez-moi un commentaire)
Essai 1 :laine à chaussette
Et oui, pour tricoter des chaussettes, rien de tel que la laine à chaussette, (si déjà je m’évertue à en faire, autant que ça tienne la route), mais c’est que 75% laine. Voilà la première bourde..en enroulant autour de la table, zé pô vu qu’y avait le tabouret dessous et du coup l’écheveau est pas régulier, tant pis ça donnera un style.J’ai utilisé du bleu, de l’orange et du violet (arômes Kool-Aid blue rasperry lemonade, orange et grape achetés ici)
Essai 2 :laine à chaussette
J’ai fait la même chose avec 2 pelotes de la même laine Grilana des laines Jakob, mais l’écheveau est plus long et il y a différentes zones: des rayures, des mouchetures et du méli-mélo.
Conclusion: j’aime bien finalement l’effet estompé que procure le 75%, mais faut que j’essaie du 100%, viiiiite…une virée dans le stock!
Essai 3 :laine 100% mérinos
J’ai dégoté des pelotes de laine de mérino superwash extra douce (pour bébé): i-dé-al. 2 pelotes blanches, ça devrait bien marquer la couleur: orange, rouge et violet. Il me faut encore une dose…
Essai 4 :laine 100% mérinos
Je n’ai plus de blanc, mais 2 pelotes de rose et une de jaune me tendent les bras, et je me lance dans le vert(arôme lemon-lime). (+ orange et rouge).J’adore toutes les demi-teintes que ça fait.
Conclusion
Les résultats sur FlickR par ICI. Bon…on aime ou on aime pas.Je vais faire des chaussettes normales, des « Tabi-en fait de choisir ce modèle« , une écharpe et…peut-être des chaussettes de lit?! Mais pour l’heure je finis mes tricots d’été, enfin..je me pince très fort la lèvre.
Tout, je me dis que je DOIS essayer sur la soie, alors j’ai un peu fait des achats par ici.On verra si j’arrive au final faire quelquechose d’aussi bonita que ça.
Avec de la grosse laine, teintes par grosses sections, je peux faire propre Noro style. D’ailleurs j’ai un truc qui m’a traversé l’esprit hier (c’est p’têt l’odeur de bonbons qui m’est monté au cerveau)..Kureyon…c’est français…bah oui… Crayon, prononcé à la japonaise…si si. Quand j’étais au Japon, les grands-parents de mon amie ont sortis un livre sur les Alpes suisses (les Japonais adorent les Alpes suisses) et m’ont demandé de prononcer le nom des montagnes…il faut savoir qu’en japonais on n’aligne pas 2 consonnes dans sa bouche…ils m’ont fait prononcer au moins 10x Gornergrat, qu’ils prononcent « go leu neu geu la teu »). En Suisse on a bien des crayons « russes » Caran d’Ache…et oui « crayon » en russe ça se dit karandach (КАРАНДАШ)
J’aimerais essayer avec des vrais colorants alimentaires qu’on trouve en droguerie (en suisse c’est le type de magasin qui ressemble à une pharmacie, mais plutôt genre herboristerie, diététique,cosmétique, produits de nettoyage spécifiques etc…)
et si ça colore si bien les proteines…imaginez ce que ça fait dans nos boyaux! vraiment ces américains ils aiment des trucs trop bizarres! Le Tang qui n’existe plus chez nous est un produit phare chez eux.
Pourquoi chercher midi à 14 heures?
Lancée dans la bébéologie depuis 6 mois, j’ai suivi l’évolution de mon p’tit Loup et essayé de trouver des objets stimulant ses sens au fur et à mesure de ses envies et capacité.
Dans les premières semaines, il ne voit pas encore très bien et est attiré par les choses brillantes. J’ai donc fait quelques pliages (peu importe l’objet) avec du papier brillant. J’ai eu de la chance d’avoir du papier spécial origami que mon amie japonaise m’avait envoyé il y a bien longtemps, mais du papier-cadeau Noël ferait aussi bien l’affaire.
en arrière plan, un mobile balinais qu’il adore – offert par sa tante.
J’en ai fait de plusieurs couleurs et répartis dans la maison, là où bébé passait le plus de temps et susceptible de les voir (berceau, table à langer, coin d’allaitement). Puis j’ai fait un truc coloré, pour les mois suivants. J’avais bidouillé une guirlande de papiers il y a déjà quelques années de ça, suspendue horizontalement pour que le vent la fasse tourner. Celle-ci est verticale, à mon regret, le poids de l’ensemble à éclaffer les « rouleaux » du bas. La construction est simple: c’est le pliage de notre enfance, mis 2à2 et maintenu par un peu de ruban adhésif, du fil solide et quelques perles. Le papier provient de blocs de papier de bricolage qu’on trouve dans les supermachés, mais aussi du papier cadeau (que j’ai collé sur une feuille de papier blanc pour le solidifier).
L’étape suivante est plus dactile que visuelle. Quand bébé a commencé à ouvrir ses mimines, il attrapait tout et n’importe quoi, mais surtout des fils, des câbles, des tuyaux,…tout ce qui est long et fin. Maintenant c’est également ce genre de forme qu’il met à la bouche. Je lui ai fait un joujou au tricotin affublé d’un pompon
Et les derniers en datent, sans images, car tellement banal mais si efficaces…un paquet de mouchoirs (la taille idéale et toujours un petit frout-frout de plastique) et une bouteille plastique de 50cl, bue puis remplie de quelques graines ou autre pour faire du bruit. Il adore mâchouiller le bouchon strié ainsi que le fond de la bouteille. Alors pourquoi se compliquer la vie avec des choses chères qui ne l’intéresse pas ??
Un jouet à l’ancienne: dé brodé
Voilà le deuxième volet des réalisations de travaux d’aiguilles faites pendant un long voyage de 6 mois (voir article précédent « Transsibérien et patchwork« ). L’une de mes connaissances venait d’avoir un bébé et je venais d’acheter un livre de cadeaux pour bébé au point de croix. J’ai beaucoup aimé le dé avec des lettres brodées sur chaque facette.
J’avais donc embarqué dans ma pochette « boîte à couture » 6 toiles de lin prédécoupées, 6 grilles et quelques fils de couleur. Le garçon se prénomant Robin, j’avais choisi de broder les lettres de son prénom au lieu de l’ABC traditionnel.
Arrivés à Vladivostok, la broderie terminée, je l’ai assemblée et envoyé au destinataire depuis l’autre bout du monde.Je me souviens de la super bricole improvisée pour entoiler le dos des broderies, car évidemment pas de fer à repasser sous la main, mais un mini-réchaud camping-gaz et le fond d’une casserole ont très bien fait l’affaire.
La photo est tirée de mon livre de réalisations, c’est le seul souvenir que j’ai gardé de cet ouvrage.
Si je m’écoutais, je ferais la même chose pour mon loulou, à cela près que je ferais probablement 6 dés, avec une série de lettres, une série de chiffres, une série d’animaux et surtout une image divisée en 6, comme les fameux jeux de cubes.
Mais j’ai déjà plusieurs ouvrages au point de croix à terminer (entre autre une chaussette géante de Noël, un abécédaire et un tableau) sans compter les tricots qui me prennent la majorité de mes loisirs.
Mama Africa
Voilà le dernier volet du concours « 2000 poupées vers l’an 2000″ (voir articles précédents: Yipee…j’ai gagné un concours et Charlie’s geisha’angles )
A l’époque j’avais acheté un lot de tissu chez C&A (magasin suisse qui possédait encore un beau choix de tissu à l’époque) avec des impressions ethniques. Je ne sais pas si c’était d’inspiration indonésienne ou africaine, mais ça m’a inspiré pour faire cette simple poupée.
Le tissu pour la peau est une cotonnade de chez IKEA qui avait été teinte en brun au préalable. Le modèle est simplissime. Les cheveux sont fait de laine noire brodée en une sorte de point de bourdon ou de noeud.
Les bords de la robe ont été embellis de frises que j’ai a disposition sur ma machine à coudre. J’adore cette poupée et son bébé car elles dégagent un quelquechose de plus humain qu’une poupée de plastique. J’espère qu’elle aura fait le bonheur de quelqu’un.